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Conclusion

 

De la bouche au cerveau, le trajet qu’empreinte la sensation gustative d’un bonbon révèle toute la complexité du système gustatif. Grâce à l’effet de « zoom » pratiqué sur la langue, nous avons pu constater que les messages sensitifs qui définissent notre goût, sont issus des cellules réceptrices présentes à l’intérieur des bourgeons gustatifs que possèdent certaines papilles linguales. Ces messages sensitifs sont interprétés par le système limbique, le thalamus et le cortex cérébral pour former une image multi-sensorielle du bonbon.

 

Cependant, si ce système gustatif met en jeu un certain nombre d’éléments connus tels que, des mécanismes physiologiques et génétiques, il en reste beaucoup d’autres, plus subjectifs, qui ne sont pas facilement définissables, ni classables. Il semble de plus en plus probable que le goût d’un bonbon soit aussi, en partie, construit socialement par l’environnement, le mode de vie et l’influence de la publicité. C’est pourquoi, chaque individu possède un « univers gustatif » qui lui est propre, qui a son histoire, et est en permanente évolution.

 

Notre rapport au bonbon, indissociable de la notion de plaisir et de tous les phénomènes chimiques que cela induit dans notre organisme, est avant tout lié à notre préférence marquée pour le sucré. L’étude de la composition chimique des bonbons, l’identification de la structure moléculaire du sucre utilisé, ainsi que sa comparaison avec d’autres molécules sucrantes, nous permet de poser l’hypothèse que c’est le cycle aromatique de la molécule de sucre qui caractérise son pouvoir sucrant. C’est cette caractéristique qui pourrait être la cause de la si forte attirance des enfants du monde entier pour les bonbons.

 

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